Militaire /

Décrire une opération de terrain

B2

Emmenez vos apprenant(e)s au coeur d’un exercice militaire afin qu’ils soient en mesure de présenter une opération de sa stratégie à l’équipement utilisé.


Domaine : Militaire /

Niveau : B2 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 1h30

Savoir-faire langagier(s) : Décrire une opération de terrain.

Outils langagiers : Discours explicatif, lexique des unités militaires, de la stratégie, de l’équipement

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RFI – Chronique Lignes de défense du 11 octobre 2020, « Armée de terre: l’exercice Gorgones 2020 »

Franck Alexandre : Ils ont attendu l’obscurité pour former une colonne d’assaut. Depuis 10 jours, au cœur du Massif central, les commandos Forces Spéciales du premier régiment parachutiste d’infanterie de marine et ceux du 13e régiment de dragons parachutistes, s’exercent dans des conditions en tout point semblables aux situations rencontrées sur les théâtres extérieurs, et ce soir, le capitaine Pierre du premier RPIMa.

Capitaine Pierre : L’opération de ce soir, elle a pour but de neutraliser une cellule terroriste qui a du matériel radiologique et chimique, et le leader de cette organisation terroriste est présent sur la zone, donc le but c’est neutraliser cette personne, dans cette situation.

Franck Alexandre : Au PC opération, logé sous tente, c’est l’heure du dernier point de situation, commandant Benette.

Commandant Benette : On va s’assurer que tous les voyants sont au vert. Un système TOTR qui nous permet de géolocaliser de manière permanente nos équipiers sur le terrain. Là très précisément, donc les petits points bleus, vous avez la position de nos équipiers de recherche qui ont été insérés la nuit dernière et qui sont en phase de renseignements sur l’objectif sur lequel on pourrait mener une opération cette nuit. Donc voilà, ils sont actuellement en phase de surveillance.

Franck Alexandre : Mi-fougère, mi-genêt, invisible dans sa combinaison camouflage, le sergent- chef Alexis est l’un de ses équipiers de recherche.

Sergent-chef Alexis : Le secret d’un bon camouflage c’est de le rendre permanent, surtout la clé de la réussite c’est un camouflage adapté à l’environnement. Pas seulement visuel, c’est une rigueur, une tenue, donc ne pas bouger, rester statique de longues heures, faire attention à l’ombre, aux éclats et surtout aux odeurs aussi, c’est pour ça que mon commando ne fume pas.

Franck Alexandre : Jumelles de vision nocturne vissées au casque, ce jeune sous-officier du 13ème RDP, est l’œil de l’état-major au plus près de l’objectif.

Sergent-chef Alexis : Le but c’est d’avoir mis un dispositif de surveillance mobile, itinérant, avec une cellule qui bouge discrètement, qui se fond dans la nature pour pouvoir faire des prises de vue, renseigner sur l’ennemi, quels sont ses dispositifs, sa nature, son volume et son attitude. On peut transmettre par satellite, on peut transmettre aussi par les ondes UHF qui fait le relais direct avec nos chefs. Et nous avons aussi des outils informatiques et bien sûr de l’armement. Chaque opérateur a un pistolet, un glock 17 sur soi, et moi je suis équipé d’une minimi 7.62. Cadence de
feu, environ 600 coups par minute, c’est une portée pratique au-delà de 600 mètres. Le principe c’est de pas s’en servir mais des fois, dans ces phases de reconnaissance, et ben nous rencontrons l’ennemi. C’est généralement du combat de rencontre.

Franck Alexandre : Exercice au long cours, Gorgones a pour vocation de durcir les forces spéciales et ainsi préparer l’armée de terre à un conflit de haute intensité

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