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CCI Paris Ile de France

5 min avec Alexandre

Publié le 1 décembre 2020

5 min avec Alexandre, directeur adjoint du Français des affaires

 

► Qui es-tu et que fais-tu ?

Je suis Alexandre Holle, directeur adjoint du Français des affaires. Je suis également responsable des départements Innovation pédagogique et Développement/Communication.

Cela me permet d’être au cœur de l’offre et de la demande en français professionnel, et de travailler au quotidien avec des équipes formidables : une source intarissable d’inspiration, un environnement propice à l’innovation, et le tout dans la bonne humeur. Je ne m’ennuie pas une seconde, et c’est très bien comme ça !

Mes fonctions me permettent également d’être en contact permanent avec des partenaires, en France et à l’international, de découvrir de nombreux pays.  Quelle chance que de voyager toute l’année !

► D’où viens-tu ?

Alors, je suis né à Lille et j’ai grandi dans le Pas de Calais, dans une famille majoritairement composée de commerçants et de professionnels de la santé. Le sens du service et de l’observation, la satisfaction client, le système D, le sourire en toutes circonstances, ça nous connaît ! J’ai également des ascendances anglaises, allemandes, italiennes, espagnoles et hongroises…, des commerçants (encore !) arrivés aux 17e et 18e siècles en France.

Ma vocation est née d’un reportage sur les Alliances françaises, vu l’année de mes 15 ans. C’était décidé : je passerai ma vie à voyager et à promouvoir la langue française !

Titulaire d’une maîtrise d’espagnol, d’un Master FLE et d’un diplôme en Management,  j’ai vécu en Espagne, au Salvador et au Mexique. J’ai enseigné pendant une dizaine d’années le français professionnel, dans des contextes très variés. J’ai également exercé les fonctions d’attaché de coopération pour le français et de directeur d’Alliance française.

► Quel est ton talent caché ?

J’ignore si c’est un talent et s’il est caché, mais je pratique le théâtre en amateur depuis plus de dix ans. Ah ! Ces jours de première, où dans les coulisses nous entendons les portes s’ouvrir et  le public entrer dans la salle dans un joyeux brouhaha, quelle montée d’adrénaline !

J’aime également cuisiner (hommage à ma région natale : les meilleures frites maison de Paris selon mes garçons, en toute objectivité bien sûr…), chiner, rénover des meubles, lire, tenir dans un cahier les impressions et les belles rencontres de mes voyages, voir et revoir les pépites du cinéma argentin et tant d’autres choses encore !

Et le talent le moins caché du monde pour les gens qui m’entourent : rire, rire fort et souvent ! Une qualité pour les uns, un défaut pour les autres mais, moi, c’est mon carburant, mon médicament, ma pilule du bonheur. Le rire, c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer.

► Pourquoi selon toi, le français est-il une force ?

C’est tellement une évidence pour moi qu’il m’est difficile de l’expliquer. Longue vie au plurilinguisme ! Parler une langue étrangère double les opportunités de contact, permet de mieux communiquer, d’affiner sa compréhension de l’autre et donc de soi-même, d’avoir accès à plus de contenus à lire, à écouter, etc.

Le français ouvre les portes du monde francophone, si varié, si vaste. Il permet bien sûr de se distinguer sur le marché de l’emploi car il est une manière d’exprimer ses compétences techniques et comportementales avec des interlocuteurs variés, dans des contextes très différents. Et l’on sait à quel point savoir s’adapter, prendre du recul et développer l’autocritique sont essentiels.