Vous vous préparez à passer le Test d’évaluation de français (TEF) ? C’est une étape importante dans votre parcours, qui peut ouvrir des portes pour vos études, vos démarches administratives, votre demande de naturalisation/citoyenneté ou un projet de vie à l’étranger.
Mais attention ! Certaines actions, parfois perçues comme « anodines » ou « sans conséquence », relèvent de la fraude et peuvent annuler tous vos efforts.
Quels sont les risques en cas de fraude ? Prenez quelques minutes pour comprendre ce qui est interdit et les risques encourus.
Protégez votre avenir… et la valeur de votre certification.
Qu'est-ce qu'une fraude ?
Lors de votre inscription au TEF, vous vous engagez à respecter les conditions d’inscription et de passation définies par la CCI Paris Île-de-France, et notamment les consignes sur la fraude et la diffusion des sujets.
Voici pour rappel ce qui est strictement interdit :
1. Plagiat : il est interdit d’utiliser de sources externes telles que des sites internet ou des outils d’intelligence artificielle pour copier ou apprendre par cœur des réponses.
Toute production doit être personnelle et refléter les compétences réelles du/de la candidat(e).
2. Triche : il est interdit de copier sur un voisin ou d’utiliser des antisèches pendant les épreuves.
Durant toute la durée de l’épreuve, il est interdit de communiquer ou de chercher à communiquer avec ses voisin(e)s ou toute autre personne, quelle qu’en soit la raison.
3. Utilisation d’appareil ou d’objets connectés : l’usage d’appareils électroniques est strictement interdit pendant toute la durée des épreuves du TEF, y compris : téléphones portables, montres connectées, lunettes intelligentes ou bracelets électroniques, mais aussi écouteurs sans fil.
Tout matériel électronique non autorisé doit être éteint et rangé avant le début du test. Son utilisation, même accidentelle, sera considérée comme une tentative de fraude et pourra entraîner l’annulation du test ainsi que des sanctions.
4. Usurpation d’identité : faire passer quelqu’un d’autre à sa place ou se présenter sous une fausse identité constitue une fraude grave. Cela inclut aussi l’utilisation de faux documents d’identité ou de justificatifs falsifiés.
Une fois l’examen passé, faites attention à qui vous communiquez votre attestation.
Pensez à masquer vos informations personnelles si vous partagez votre attestation de résultats sur les réseaux sociaux par exemple.
5. Falsification d’attestation : Toute modification des informations d’une attestation reçue ou présentation d’un document non authentique aux organismes prescripteurs, constitue une fraude grave.
Cette pratique est strictement interdite et expose le ou la candidat(e) à de lourdes conséquences.
6. Diffusion des sujets du test : photographier ou enregistrer le contenu des épreuves, puis le diffuser en ligne ou les partager avec d’autres candidat(e)s constitue une violation de la confidentialité des examens et est sévèrement sanctionné.
7. Tentative de corruption : essayer de corrompre des personnes pour obtenir de meilleurs scores est considéré comme un acte grave entraînant des sanctions.
Que risquez-vous en cas de fraude ?
En cas de fraude, de falsification ou de perturbation du bon déroulement de la session de l’examen, la situation est étudiée par le Comité fraude et incidents de la CCI Paris Île-de-France.
Celle-ci suit plusieurs étapes :
Notification officielle sous 48h : vous recevez un e-mail avec accusé de réception.
Droit à la défense : vous pouvez présenter votre version des faits et être représenté(e) par un(e) avocat(e).
Notification de la décision du Comité de fraudes et incidents.
Plusieurs sanctions sont possibles :
Annulation des résultats obtenus
Interdiction de repasser l’examen pendant une période définie :
➜ 1 an pour une triche simple pendant l’épreuve.
➜ 2 ans pour une fraude grave (usurpation d’identité, faux documents).
Signalement éventuel à d’autres institutions partenaires et auprès des prescripteurs.
Autres risques encourus :
Atteinte à votre crédibilité dans vos démarches administratives ou professionnelles.
Annulation ou refus de votre demande déposée auprès de l’organisme concerné.
Risque de poursuite judiciaire.
Vous avez la possibilité de déposer un recours dans les deux mois suivant la notification de la décision.
Une fois la sanction exécutée, il est possible de se réinscrire et de repasser le TEF dans le respect des règles.
Les agent(e)s en charge du suivi des dossiers (ministères français, canadiens, ou suisses, établissements scolaires ou universitaires) ont accès à vos résultats directement auprès du Français des affaires.
Toute falsification de votre attestation sera automatiquement détectée et vous fera perdre vos droits à la poursuite de vos démarches.
L'intégrité du TEF est l'affaire de toutes et tous
Ne jouez pas avec votre réussite : respectez les conditions de passation ! Ne prenez pas le risque de tout perdre.
Vous trouverez sur notre site toutes les ressources nécessaires pour vous préparer dans de bonnes conditions.
Soyez également prudent(e) ! Le TEF étant un test à fort enjeux, il y a beaucoup d’arnaques. Certaines personnes ou agences peuvent vous promettre des résultats contre de fortes sommes d’argent. À éviter à tout prix !
Assurez-vous que votre centre de passation est bien référencé sur le site du Français des affaires. En cas de doute, contactez-nous.