Le Journal de l’économie du 15 février 2020 – © TV5MONDE
[Vicky Bogaert, présentatrice :] Bonjour à toutes et à tous ! Et merci d’être avec nous. Cette semaine, on s’intéresse au leader mondial des cosmétiques : L’Oréal. Le groupe est partenaire de la Fondation Tara Océan.
Cette goélette multiplie les expéditions à travers le monde. Ensemble, avec des scientifiques, ils évaluent, par exemple, l’impact des produits cosmétiques sur l’environnement aquatique, et notamment sur le corail. Il faut dire que L’Oréal ne ménage pas ses efforts pour communiquer sur son engagement en matière de développement durable. À travers sa fondation, le groupe récompense aussi des femmes de sciences depuis plus de vingt ans. Alors, comment le leader mondial des cosmétiques se transforme-t-il pour devenir une structure toujours plus responsable ? Comment cherche-t-il à contribuer positivement à la société ? Notre invitée, cette
semaine, est la directrice générale de la RSE et de la Fondation L’Oréal, Alexandra Palt.
[Alexandra Palt, directrice générale de la RSE et de la Fondation L’Oréal :] La politique développement durable chez L’Oréal a vraiment comme objectif de transformer notre modèle économique. Notre activité industrielle a réduit les émissions [de] C02 qu’elle émet de 78 % depuis 2005. En 2019, 89 % de nos nouveaux produits ont pris en compte les enjeux environnementaux, ont amélioré leur impact environnemental dès la conception. Avec Tara, on a notamment évalué l’impact des produits solaires sur les coraux. Ce qui rend les coraux malades et les
fait mourir, c’est le réchauffement climatique. Ce n’est pas le filtre solaire. Et ça, c’est très très important. Donc, il reste beaucoup de progrès à faire. Notamment, bien sûr, on a un objectif de neutralité carbone, déjà pour notre propre activité. Mais après, [à] plus long terme, on a également un enjeu d’associer nos consommateurs et consommatrices. Donc, comment on peut proposer, par exemple, des shampoings qui se rincent plus rapidement, pour que les gens utilisent moins d’eau chaude ? Donc, ça, ce sont des progrès qu’on peut encore faire.