Affaires /

Prendre des notes pour un compte-rendu

B2

FORMAT CLASSE INVERSÉE

Plongez avec vos étudiants dans le marketing digital avec cette start-up parisienne pour leur permettre d’acquérir les compétences de prises de notes pour un compte-rendu.


Domaine : Affaires /

Niveau : B2 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 1h

Savoir-faire langagier(s) : Prendre des notes à partir d’une intervention orale en vue d’en rédiger le compte-rendu.

Outils langagiers : Lexique de la publicité ; Connecteurs logiques.

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Utilisation de la fiche en classe inversée

La séquence pédagogique s’articule en deux temps.

EN AUTONOMIE sur Apprendre le français avec TV5MONDE :

  • regarder et comprendre une vidéo
  • se familiariser avec les outils langagiers utiles pour réaliser une tâche

EN CLASSE :

  • réfléchir au fonctionnement des outils langagiers
  • réaliser une tâche de communication professionnelle

Transcription de l'audio

Le Journal de l’Économie du 25 septembre 2020, TV5MONDE©TV5MONDE

[Démet Korkmaz, journaliste :]Bienvenue à tous ! Cette semaine, dans Focus Entreprises, nous allons nous pencher sur le marketing digital. En France, les entreprises peuvent désormais compter sur l’expertise d’une start-up parisienne. Adloop est capable d’évaluer en temps réel l’efficacité d’une publicité mise en ligne. Il n’est plus permis d’investir des sommes colossales sans savoir si les campagnes publicitaires atteignent véritablement leur public, si elles sont profitables. Pionnier dans ce domaine, son fondateur, Stéphane Gendrel, nous donne plus de détails sur cette technologie innovante.

[Stéphane Gendrel, CEI de Adloop :] Le marketing digital, aujourd’hui, c’est plus de la moitié des investissements publicitaires mondiaux. Ça a très très largement dépassé les investissements publicitaires en télé, par exemple, ce qui était de tout temps le gros des investissements des entreprises. Et en fait, du coup, ça représente des budgets qui sont assez colossaux et qui commencent aujourd’hui à poser des problèmes de rentabilité aux annonceurs. La mesure de si une pub est efficace ou pas efficace, c’est un peu la dernière roue du carrosse. Ils font ça, on va dire, une fois par mois, et ils font ça en se servant, en parant au plus pressé, en se servant directement des plateformes publicitaires, donc les Google, les Facebook, les Criteo et autres, les mastodontes de la publicité digitale. Et donc, ils vont voir dans Facebook, dans Google est-ce que la pub est efficace. Or, on peut bien imaginer que le diffuseur de publicité, c’est quand même pas le plus pertinent pour dire si sa pub fonctionne ou fonctionne pas. Donc, toutes ces données, qui représentent des milliers, enfin, des millions et des dizaines de millions de microdonnées, on les capte, on fait passer des algorithmes, donc, d’intelligence artificielle. Ce qu’on veut savoir, c’est : un utilisateur, comme vous, comme moi, qui a vu la pub, qui a cliqué dessus, qu’est-ce qu’il a fait sur le site de l’annonceur ? Est-ce qu’il est reparti tout de suite ? Est-ce qu’il a fait une visite profonde, une visite courte ? Est-ce qu’il a acheté maintenant ? Est-ce qu’il a acheté plus tard ? Et ainsi de suite. Et, en fait, en fonction de la mesure d’efficacité, on va envoyer au marketeur, en temps quasi-réel, des recommandations. Et les recommandations, ça peut être : ben… cette pub est efficace, et en plus, t’as des possibilités de diffusion supplémentaires, ce qu’on appelle dans le jargon publicitaire de la part de voix supplémentaire à aller chercher, donc tu devrais renforcer ta pub, c’est-à-dire augmenter ton budget. Et puis, cette autre pub, ben… elle est inefficace, tu perds de l’argent, donc il faut l’arrêter. Et puis, l’argent que tu vas économiser, eh ben, tu peux le rebasculer sur la pub efficace. Et donc, on arrive, nous, chez nos clients, à faire baisser les coûts d’acquisition de l’ordre de 10 à 30 % en quelques mois. 

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