Qui es-tu et que fais-tu ?
Je suis Emeline Colson et j’ai intégré la CCI Éducation – Direction de l’attractivité internationale il y a deux mois.
Mon rôle consiste à développer nos activités autour des Diplômes de français professionnel et à piloter un projet stratégique visant à faire reconnaître ces diplômes comme outils d’intégration linguistique et professionnelle des primo-arrivant(e)s en France.
Ce projet s’inscrit dans une démarche collaborative impliquant des partenaires clés : entreprises, organismes de formation et institutions publiques.
D’où viens-tu ?
Je suis une globe-trotteuse de la francophonie, ce « vaste pays sans frontières. Le pays invisible, spirituel, mental, qui est en chacun de nous. » (Gilles Vigneault).
Après 17 années à l’étranger, je viens de rentrer en France. Mon parcours m’a menée de l’Allemagne au Texas, en passant par la Tanzanie, Hong Kong et Singapour, principalement au sein du réseau des Alliances Françaises.
J’y ai successivement exercé comme enseignante, formatrice, coordinatrice pédagogique, puis directrice.
J’ai pu y piloter des projets innovants dans les domaines culturels, éducatifs et de la coopération internationale, tout en réalisant mon ambition : exercer un métier passionnant, ouvert sur le monde et nourri par les voyages.
Quel est ton talent caché ?
Il paraît que je pourrais vendre du sable à un bédouin ! Plus sérieusement, j’aime connecter les gens et créer des opportunités, rassembler par mon énergie des gens d’horizons divers et variés. Mon côté persuasif me permet de fédérer autour de projets communs.
Et j’ai une passion de toujours : la danse. Cela a été un de mes premiers contacts vers l’interculturel. La danse, c’est un langage corporel universel, une forme d’art puissante qui permet aux individus de communiquer.
Pourquoi, selon toi, le français est-il une force ?
Le français fédère et crée des ponts. C’est un véritable soft power qui constitue un atout professionnel majeur : cinquième langue mondiale, parlée sur cinq continents, il représente 16,6% du PIB mondial.
Concrètement, à Singapour, j’ai accompagné des professionnels pour intégrer des multinationales françaises comme L’Oréal ou Louis Vuitton.
À Hong Kong, j’ai vu des cadres apprendre le français pour négocier avec des partenaires en Afrique francophone.
À Arusha, le français était une des deux langues de travail officielles du Tribunal international pour la Rwanda.
Au Texas, nous avons mis en place un partenariat avec Safran pour former leurs équipes : le français optimise les relations franco-américaines et facilite les collaborations stratégiques dans l’aéronautique et la défense.