RFI – Chronique Si loin si proche du 30 août 2019 « Opémican, grandeur nature » 9’30>11’41
Dany Gareau : Je me nomme Dany Gareau et je suis directeur du parc national d’Opémican et du parc national d’Aiguebelle en Abitibi.
Journaliste : Alors là Dany Gareau, vous avez sorti une carte du parc national d’Opémican. Ce qui frappe en premier lieu quand on voit ça, c’est que, on sait pas si l’eau est pas plus importante finalement que la terre, dans le sens où on peut voir tout est complètement morcelé, ça fait comme des îlots partout, ça c’est la rivière…
Dany Gareau : La rivière des Outaouais ou le lac Témiscamingue, comme on le nomme localement.
Journaliste : Qui longe en fait et qui sépare d’un côté l’Ontario et de l’autre côté le Québec, et où en fait se situe tout le parc d’Opémican, c’est tout le long de cette rivière.
Dany Gareau : Ouais, en fait c’est le territoire complet du parc national d’Opémican, qui couvre 252,5 kilomètres carrés et qui a la particularité d’être morcelé en trois gros blocs. Si on regarde il y a la partie Nord, où on se trouve actuellement, qui inclut le poste d’accueil de Laniel et tout ce secteur qu’on appelle le secteur de la rivière Kipawa. On a le secteur de la Pointe-Opémican qui est ici, avec le centre de services et le terrain de camping principal du parc. Et on a le secteur du lac Marsac ici qui est un secteur qui est dédié davantage à l’arrière-pays, la pêche et le canot-camping rustique. Globalement, c’est un grand plateau sur lequel on retrouve un réseau de graphiques très complexes et avec des singularités vraiment remarquables. La première, qui est très très visuelle, on s’aperçoit qu’il y a des angles à 90 degrés que ce soit dans la rivière Kipawa ou parfois dans le lac Témiscamingue, comme ici avec la baie du canal qui est un des plus beaux paysages du lac, ça donne des rivières avec des angles qu’on voit pas habituellement. Le deuxième élément, c’est qu’on retrouve plein plein plein plein de petits lacs découpés comme vous parliez et…
Journaliste : Alors il y a le lac effectivement Kipawa mais après il y a tous les petits lacs, du Gros Castor, la baie de la Ferme, le lac Riqui, le lac du Brochet, la baie Profonde, la baie des Deux Milles, il y a combien de lacs ?
Dany Gareau : Ben au Témiscamingue, c’est des dizaines de milliers de plans d’eau.