Sciences et techniques /

Présenter un laboratoire scientifique

A2

Partez à la découverte de la station spatiale internationale avec Thomas Pesquet. vos étudiants seront ainsi capables de présenter un laboratoire scientifique.


Domaine : Sciences et techniques /

Niveau : A2 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 2h

Savoir-faire langagier(s) : Décrire un lieu scientifique. Présenter le matériel technique et le personnel scientifique.

Outils langagiers : Lexicaux : les marqueurs spatiaux, le vocabulaire technique aérospatial.

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Présentation

Public : Étudiants en aéronautique/aérospatiale ; ingénieurs en aérospatiale

Niveau : A2

Durée : 2 heures

Tâche à réaliser : Commenter la visite virtuelle d’un laboratoire scientifique

Savoir-faire langagiers :
– Décrire un lieu scientifique
– Présenter le matériel technique et le personnel scientifique

Outils langagiers :
Lexicaux : les marqueurs spatiaux, le vocabulaire technique aérospatial

Pré-requis :
– lexicaux : les métiers techniques, les affaires personnelles

Objectifs socioprofessionnels :
– Connaître les compétences techniques d’un spationaute
– Distinguer la sphère privée des espaces collectifs dans l’espace
Déroulement de la séquence :
1. En route pour l’univers !
– Faire le point sur le vocabulaire de base de l’aérospatial
– Se préparer à l’écoute en visionnant le reportage photo
2. La tête dans les étoiles…
– Comprendre le contexte global du reportage
– Découvrir les laboratoires présents dans la station spatiale internationale et la sphère privée des spationautes
– Repérer le vocabulaire technique lié à l’aérospatial
– Faire le point sur les compétences techniques du spationaute
3. Se repérer dans l’ « espace », dans tous les sens !
– Repérer et systématiser le lexique des marqueurs spatiaux
4. Mise en situation – Présenter un laboratoire scientifique
– Préparer un reportage photo d’un laboratoire scientifique et le présenter oralement

Transcription de l'audio

RFI – Chronique Autour de la question du 21 mars 2016 « : Pourquoi partir dans l’espace ?  Rencontre avec l’astronaute Thomas Pesquet »

de 2’36’’à 3’34’

Thomas Pesquet :
Ici, à droite, le laboratoire européen Colombus. À gauche, le laboratoire japonais, qui s’appelle Kibo. Là, on est dans une partie américaine de la station. Si on va vers l’arrière, là-bas, quand ça change de couleur, on est dans la partie russe. Ici, c’est l’endroit où on dort. Donc, on a les couchettes qui sont représentées, y en a une au plafond, deux de chaque côté – ça, je vous l’avais pas montré –, une dans le plancher. Donc, ça a la taille d’une cabine téléphonique, à peu près. Et c’est là qu’on dort, qu’on a notre petite sphère d’intimité, dans un espace très public, qu’au final,
qu’on partage à six, pendant six mois, donc, il y a pas mal de promiscuité mais, ça c’est la sphère privée, grand comme une cabine téléphonique, des photos de la famille au mur, le sac de couchage qui est scotché à la paroi : on dort comme ça, verticalement, en flottant. Et puis, affaires d’hygiène, un ordinateur, on peut regarder un DVD, lire un bouquin, des choses comme ça. La nuit, on ferme. Et puis, s’il n’y a pas d’alarme, on se réveille le lendemain matin. S’il y a une alarme, on se réveille au milieu de la nuit. Et puis, on voit ce qui se passe. […]

Simon Rozé :
Et donc là, c’est la réplique de Colombus ?

Thomas Pesquet :
Ouais, c’est la réplique de Colombus. On va rentrer. [Bruits de pas et de porte qui s’ouvre] Colombus, à l’avant à droite de la station. Donc, le laboratoire scientifique, avec des racks, des espèces d’armoires qui ont toutes un thème en fait. Ici, c’est Bio Lab, pour la biologie, avec deux centrifugeuses, un microscope, une espèce de boîte à gants pour les expériences. Là-haut, c’est Fluid ScienceLab, FSL. Là, c’est pour la physique des fluides, on peut faire léviter des échantillons à l’intérieur, qui n’ont seulement sont en microgravité, mais en plus lévitent de manière magnétique. Donc vraiment aucun contact avec l’environnement. Il y a des racks de physiologie. Là, on va… les sujets de l’expérience, c’est nous. À la fois opérateurs, mais aussi cobayes. Et puis, pour faire marcher tout ça, évidemment, il y a tout ce qu’on appelle les systèmes, donc, contrôle thermique, distribution de puissance, sécurité, distribution de données, ventilation, des choses comme ça, vidéo, audio, communication, et tout ça, ça va être dans le plancher, là, et puis aussi derrière le plafond, dans certains endroits. […]
Une fois qu’on est dans la station, pour six mois, on devient les opérateurs scientifiques, mais aussi réparateurs, électriciens, plombiers. Dès que quelque chose casse, ou qu’il faut faire de la maintenance, même préventive, ben, c’est forcément nous qui le faisons. Donc, ça prend longtemps pour vraiment pour connaître la station un peu sur le bout des doigts.

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