Relations internationales /

Défendre une candidature pays

B2

Souvenez-vous du projet innovant et ambitieux de Paris 2024, avec vos apprenant(e)s. Ils seront capables de constituer et de défendre la candidature d’un projet.


Domaine : Relations internationales /

Niveau : B2 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 3h

Savoir-faire langagier(s) : Faire un récit au passé. Argumenter en faveur d’un projet. Remercier.

Outils langagiers : Grammaticaux : la concordance des temps au passé ; définir des objectifs en utilisant des tournures au subjonctif ou à l’infinitif. Lexicaux : adverbes et adjectifs de mise en valeur dans les remerciements.

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Présentation

Public : Diplomates, chargés de mission en relations internationales

Niveau : B2

Durée : 3 heures

Tâche à réaliser : Défendre le bilan d’une candidature à un appel d’offre

Savoir-faire langagiers :
– Faire un récit au passé
– Argumenter en faveur d’un projet
– Remercier

Outils linguistiques :
– grammaticaux : la concordance des temps au passé ; définir des objectifs en utilisant des tournures au subjonctif ou à l’infinitif
– lexicaux : adverbes et adjectifs de mise en valeur dans les remerciements

Pré-requis :
– grammaticaux : les temps du passé, le subjonctif présent

Objectifs socioprofessionnels :
Le discours politique et l’art de la persuasion

Déroulement de la séquence :
Mise en route – Les JO, pour ou contre ?
Partie 1 –Le discours de François Hollande pour les JO
1. Compréhension globale
2. Compréhension détaillée
Partie 2 –Rappeler le contexte d’une candidature
1. Repérer et utiliser les temps du passé
2. Réécrire un article de presse au passé
Partie 3 –Remercier ses collaborateurs
1. Saluer le travail de ses collaborateurs
2. Mettre en valeur ses collaborateurs dans un discours
Partie 4 –Définir ses objectifs
1. Repérer l’expression faire en sorte que et les expressions équivalentes
2. Partager les objectifs d’une entreprise avec son équipe
Partie 5 –Particularités du discours politique : l’art de la persuasion
Quelques procédés rhétoriques
Tâche finale – Défendre le succès d’une candidature à un appel d’offre

Transcription de l'audio

RFI – Chronique Invité du matin, du 14 septembre 2017 « Nos JO à nous ! » de 00’00>03’37

François Hollande :
L’État n’était pas le dépositaire de la candidature, c’était pas l’État qui posait la volonté collective de Paris, c’était Paris qui devait prendre l’initiative.

Frédéric Rivière :
Et il a fallu combattre quelques résistances ?

François Hollande :
Elles étaient légitimes, ces résistances. Parce qu’il y avait eu des échecs, des échecs douloureux, et il ne pouvait pas être conçu de lancer une candidature sans être sûr qu’elle pourrait aboutir à un succès. On n’est jamais sûr d’un succès. Mais il fallait qu’on réunisse toutes les chances de notre côté. Et, pour y parvenir, il ne fallait pas qu’il y ait un maillon de la chaîne qui fasse défaut. Et donc l’État, la ville de Paris, l’ensemble des collectivités, devaient être unis au-delà des sensibilités politiques. Mais, ce qui avait peut-être manqué par le passé, ce qui devait être fait, cette fois-ci, pour assurer un succès, en tout cas pour le permettre, c’était que le mouvement sportif devait être au premier rang.

Frédéric Rivière :
Et il a été déterminant, le mouvement sportif ?

François Hollande :
Et il a été déterminant, c’est vrai. Pourquoi Anne Hidalgo a raison de saluer d’abord Tony Estanguet, qui a été tout à fait moteur, mais aussi M. Lapasset, Bernard Lapasset, qui a été là-aussi un élément tout à fait déterminant. À eux deux, ils ont été nos ambassadeurs. Et enfin, tout le mouvement sportif avec Denis Masseglia, qui a réuni toutes les confédérations. C’est jamais facile. Là encore, il fallait convaincre qu’on n’allait pas être dans la démesure, ou qu’on n’allait pas faire un événement qui allait au détriment des financements pour le mouvement sportif.

Frédéric Rivière :
Qu’est-ce que la France va y gagner ? Et est-ce qu’on est sûr qu’elle va y gagner ? Parce qu’il y a des précédents, qui ont été parfois désastreux financièrement, par exemple Athènes 2004.

François Hollande :
Oui, et justement, je pense que les précédents servent de leçon, l’expérience, ça compte.

Frédéric Rivière :
Pas toujours, vous le savez.

François Hollande :
Nous, on doit en tout cas en tenir le plus grand compte.
Qu’est-ce qui a aussi fait le succès de la candidature de Paris ? C’est qu’elle s’est placée sur un autre niveau. Pas en termes d’ampleur d’investissement, parce qu’on a des équipements qui existent déjà et qu’il faut réutiliser.
Mais l’innovation a été au cœur de cette démarche. Innovation technologique : 2024, il va falloir montrer tout ce que la France porte d’initiatives, et de recherche, et d’innovation. Et le développement durable. De ce point de vue-là, je fais un lien avec la réussite de la conférence sur le climat, dont on voit aujourd’hui combien elle doit
être déterminante pour régler les investissements des pays concernés. Mais, en même temps, il faut faire en sorte que ce que l’on a décidé sur le climat, on puisse faire des Jeux Olympiques un événement qui puisse être un modèle de développement durable. Et aussi d’économie parce qu’il ne suffit pas de dépenser de l’argent, il faut faire aussi en sorte que cet argent puisse aussi avoir sa propre rentabilité. Et pour l’attractivité de Paris et de la France, les Jeux Olympiques et paralympiques seront une très bonne nouvelle et un très bon investissement.

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