Décrire une démarche scientifique et ses applications

Public : Étudiants ingénieurs en agriculture -Étudiants en sciences de l’environnement

Niveau : A2/B1

Durée : 3 heures

Tâche à réaliser : Décrire une démarche scientifique et ses applications

Savoir-faire langagiers :
– Décrire une démarche scientifique, les étapes d’une étude.
– Parler des applications pratiques d’une étude pour un secteur d’activité.

Outils langagiers :
– grammaticaux : les temps du discours scientifique (ici, le présent, le futur simple, le futur proche) ; le « on » impersonnel ; la construction et l’emploi des verbes de capacité/possibilité.
– lexicaux : lexique de l’agriculture, des sciences.
– discursif : quelques articulateurs : expressions de temps (étapes),
connecteurs logiques simples.

Pré-requis :
– communicatifs : décrire au présent, organiser un bref discours.
– grammaticaux : le « on » impersonnel ; la formation des principaux temps de l’indicatif.
– lexicaux : le vocabulaire générique dans le domaine de l’agriculture.

Objectifs socioprofessionnels :
Développer ses connaissances sur les relations en France entre les secteurs
de l’ingénierie et des sciences avec ceux de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’environnement.

Déroulement de la séquence :
1. L’étude des sols : décrire la démarche scientifique et ses applications.
– Décrire les étapes d’une étude, parler de ses applications.
2. Les applications pratiques: exprimer la capacité, la possibilité.
– Repérer et employer les verbes exprimant une capacité.
3. À vous ! La microbiologie alimentaire et ses applications.
– Faire un résumé d’une étude et de ses applications possibles.

RFI – Chronique Agriculture et pêche du  30 janvier 2016 « Microbiologie des sols   « 

De 1’21’’>1’57’’ et de  2’13>2’33’’

Karine Laval : On commence par les analyses physico-chimiques c’est-à-dire l’habitat des organismes. Ensuite on va regarder qui est là, donc on extrait l’ensemble des génomes, des ADN ; on compte le nombre d’organismes vivants, on regarde leur diversité. Ensuite, nous allons regarder ce que ces organismes vivants font. On peut mesurer des activités enzymatiques, phosphatasiques, etc. qui permettent de mieux comprendre comment le turnover de la matière organique a lieu dans le sol, et ainsi les plantes sont plus ou moins bien nourries en fonction de cet état du sol. (1’57’’)

(2’13’’) : Alors vous agriculteurs, dans votre champ, ça va vous aider à deux niveaux : on pourra vous dire voilà, vous avez tant de risques d’avoir une pourriture racinaire du pois, ça peut être une première façon de vous aider. Mais on peut vous aider différemment, on peut vous donner des outils d’aide à la conduite culturale, en préservant, en maintenant cette biodiversité.