Affaires /

Comprendre et construire un discours oral

B1

FORMAT CLASSE INVERSÉE

En s’appuyant sur la présentation d’une entreprise par son PDG, vos étudiants développeront leur capacité à convaincre un auditoire, structurer un discours et mettre en valeur une entreprise.


Domaine : Affaires /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 30 min pour les exercices en ligne + 1h pour les activités en classe

Savoir-faire langagier(s) : Organiser ses notes à partir d’un discours oral structuré ; Décrypter le style d’un discours ; Convaincre son auditoire dans un discours.

Outils langagiers : Lexique de l’entreprise ; Adjectifs mélioratifs.

Icone Télécharger la fiche enseignant(e)

Icone Télécharger la fiche apprenant(e)

Utilisation de la fiche en classe inversée

La séquence pédagogique s’articule en deux temps.

EN AUTONOMIE sur Apprendre le français avec TV5MONDE :

  • regarder et comprendre une vidéo
  • se familiariser avec les outils langagiers utiles pour réaliser une tâche

EN CLASSE :

  • réfléchir au fonctionnement des outils langagiers
  • réaliser une tâche de communication professionnelle

Transcription de l'audio

Le Journal de l’économie du 18 février 2020 ©TV5MONDE

[Pierre Trémolières, PDG de Accenta :]
L’immobilier, le bâtiment, est un des principaux vecteurs de la transition énergétique. Pourquoi ? Parce que c’est un des principaux émetteurs de CO2. C’est 27 % des émissions de CO2 d’un pays. C’est plus de 50 % de la consommation énergétique. Et donc, évidemment, si on arrive à décarboner l’activité énergie du bâtiment, on amène un vrai changement dans les émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique.
On s’est concentrés sur la décarbonation du chauffage et de la climatisation parce que ce sont les principaux émetteurs de CO2. Près de 75 % des émissions viennent de là. Et donc, on va rassembler un triptyque de technologies qu’on va optimiser avec l’intelligence artificielle.
Donc, un, une production d’énergie renouvelable, en utilisant du photovoltaïque ou du solaire thermique, ou en récupérant les chaleurs perdues de la climatisation. Nous, on va récupérer ce chaud, on va le stocker, deuxième technologie importante, et on va le déstocker au moment où on en a besoin, par exemple, en hiver pour le chauffage.
J’ai souhaité vraiment, dès le début de l’entreprise, dès la commercialisation de notre nouvelle technologie, de se projeter à l’international. Nous travaillons en Chine, nous travaillons en Grèce, nous travaillons en Allemagne, et on rencontre là-bas un appétit considérable autour de la décarbonation des bâtiments.
Par exemple, la Chine oblige tous les grands groupes à produire et à autoconsommer 15 % de leurs besoins énergétiques. C’est tout à fait considérable. Donc, on amène une vraie réponse à des besoins des industriels là-bas.
Ces technologies-là, d’un point de vue investissement pour les professionnels, c’est intéressant parce que ça a un horizon de rentabilité. Refaire son enveloppe du bâtiment, c’est 30, 40, 50 ans, 100 ans pour avoir des retours sur investissement. Alors que changer son système énergétique pour un système énergétique nativement efficace, nativement bas carbone, ça a des retours sur investissement entre 5 à 10 ans.
Et ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la transition énergétique, elle n’aura pas lieu – et environnementale – elle n’aura pas lieu si on n’est pas capable de la financer. Donc, il faut forcément se poser la question : quelles sont les technologies qui sont les plus efficaces en termes d’euros investis pour obtenir le résultat que l’on vise, qui est la décarbonation de notre activité ?

Les dernières fiches pédagogiques