Affaires /

Commenter une évolution

B1

À partir de plusieurs études de marché africaines, vos apprenant(e)s seront capables de présenter l’évolution d’un marché lors d’une réunion d’équipe.


Domaine : Affaires /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 3h

Savoir-faire langagier(s) : Exprimer une évolution dans le temps, Donner des exemples chiffrés, Exprimer une quantité

Outils langagiers : Outils grammaticaux : les principaux marqueurs temporels – Outils lexicaux : expressions de l’évolution et de la quantité – Outils discursif : articulateurs chronologiques

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Présentation

Public : Employés de services commerciaux / marketing, étudiants en école de
commerce, entrepreneurs, etc.

Niveau : B1

Durée : 3 heures

Tâche à réaliser : Commenter une évolution

Savoir-faire langagiers :
– Exprimer une évolution dans le temps
– Donner des exemples chiffrés, exprimer une quantité

Outils linguistiques :
– grammaticaux : les principaux marqueurs temporels
– lexicaux : expressions de l’évolution et de la quantité
– discursif : articulateurs chronologiques

Pré-requis
– communicatifs : raconter au passé et au présent
– lexicaux : les chiffres et nombres (oral et écrit)
– grammaticaux : le « on » impersonnel ; le passé composé

Objectifs socioprofessionnels :
Savoir parler d’un marché, d’un secteur, notamment celui de la finance

Déroulement de la séquence :
1. Connaissez-vous M-Pesa?
2. Un marché en pleine évolution
3. Exprimer une évolution dans le temps : les marqueurs temporels
4. Donner une quantité chiffrée et exprimer le sens d’une évolution
5. Formuler des commentaires à partir d’informations chiffrées sur
l’évolution de différents secteurs (graphiques)

Tâches finales
:
Faire une présentation orale pour une réunion
d’équipe.
Commenter l’évolution d’un marché/un secteur, à partir d’un support visuel (graphique/ tableau).

Transcription de l'audio

RFI – Chronique 7 milliards de voisins du 19 juin 2017, « Les surdoués des startups africaines peuvent-ils aider à l’inclusion financière ? », de 8’26’’ à 9’48’’

Emmanuelle Bastide (journaliste) : Évidemment que le paiement mobile aujourd’hui est entré dans toutes les cultures, tous les usages.

Les technologies financières Chrys-Eve Nyetam, sont en pleine croissance sur le continent.

Est-ce que vous pourriez nous dire ce qui s’est passé en dix ans, depuis grosso modo, onze ans même, depuis l’arrivée de M-Pesa au Kenya, jusqu’à aujourd’hui ; sachant que les Africains représentent maintenant la moitié des portefeuilles mobiles dans le
monde, Chrys-Eve ?

Chrys-Eve Nyetam : Il s’est passé en dix ans, M-Pesa ; ensuite on a eu…

Emmanuelle Bastide (journaliste) : au Kenya… au départ…

Chrys-Eve Nyetam : … au départ. Ensuite on a eu tous ces opérateurs mobiles qui ont voulu répliquer ce modèle qui a quand même réussi à augmenter l’inclusion financière, au Kenya.

Ensuite on a eu des fintech*, aujourd’hui en Afrique on compte trois cents fintech actives…

Emmanuelle Bastide (journaliste) : …c’est-à-dire ? Les nouvelles technologies financières, les nouvelles technologies appliquées aux…

Chrys-Eve Nyetam : … à la finance. En général ce sont des startups qui proposent des solutions technologiques auxquelles les banques traditionnelles n’avaient pas forcément pensé, ou n’osaient pas mettre en place.

Et en dix ans, les levées de fonds, même j’ai envie de dire entre 2015 et 2017, ont été multipliées par quatre pour les startups fintech, en général.

Emmanuelle Bastide (journaliste) : Ce qui veut dire que le marché, y compris international, croit à ces innovations.

*fintech : nouvelles technologies appliquées à la finance

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