Affaires /

Adapter un service à un besoin

B1

Découvrez une start up africaine et son système de paiement innovant afin que vos apprenant(e)s puissent savoir présenter oralement un produit/un service.


Domaine : Affaires /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 3h

Savoir-faire langagier(s) : Présenter une entreprise artisanale Ou l’art du pitch.

Outils langagiers : Phrases simples, courtes et « puissantes » Lexique de l’artisanat et de la production textile.

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Présentation

Public : Adulte/ Etudiant, travaillant ou étudiant dans le domaine des affaires

Niveau : B1

Durée : 3h

Tâche à réaliser : Offrir et présenter un service adapté à la demande.

Savoir-faire langagiers :
– Faire un constat
– Mettre en lien des informations
– Structurer une présentation
– Apprécier une situation

Outils linguistiques :
– Grammaticaux : les connecteurs logiques simples
– Lexicaux : les échanges financiers; les échanges commerciaux
– Discursif : organiser son discours

Pré-requis :
– communicatifs : Décrire une situation
– grammaticaux : l’utilisation du « on » impersonnel et du nous; le présent ; l’interrogation
– lexicaux : les lieux d’échanges (les magasins) ; lexique simple de l’argent.

Déroulement de la séquence :
ÉTAPE 1 : DÉCLENCHEUR
1. L’étude de marché
2. Les besoins
ÉTAPE 2 : CONCEPTUALISATION
1. Comprendre un service
2. Les mots du commerce
3. Adapter un service à un marché
4. Structurer sa présentation
ÉTAPE 3 : SYTÉMATISATION
1. Qu’est-ce que la concurrence?
2. Trouver une place sur le marché
ÉTAPE 4 : RÉINVESTISSEMENT

Transcription de l'audio

RFI – Chronique 7 milliards de voisins du 19 juin 2017, « Les surdoués des startups africaines peuvent-ils aider à l’inclusion financière ? »
de 9’50’’ à 12’38 »

Emmanuelle Bastide (journaliste) : Omar Cissé, vous, comment fonctionne InTouch exactement ? Combien de transactions par jour passent par InTouch ? Et quel type de somme ? Comment, comment les consommateurs utilisent votre agrégateur de paiement?

Omar Cissé : Nous sommes partis du constat que (…), comme les chiffres du GSMA le montrent 58% des transactions passent par des points physiques, donc des marchands. Ça passe par des salons de coiffure, des boutiques de quartier, des pharmacies parce que le client final est obligé d’aller au niveau de ces points et d’ouvrir un compte ou bien de déposer de l’argent ou retirer de l’argent, euh… vu le développement fulgurant du Mobile Money en Afrique et de toute la digitalisation des services autour, beaucoup de (…) solutions sont mises en place et ces solutions là
pour être utilisées par le marchand, le marchand est obligé d’utiliser autant d’outils ou d’interfaces que de fournisseurs de service. Ce que nous avons fait nous, c’est que nous, notre client final, finalement, c’est le marchand à qui nous mettons à disposition un terminal unique qui lui permet au lieu d’avoir 3, 4, 5 mots de passe, d’avoir 3 outils, d’avoir X interlocuteurs, autant d’interlocuteurs que de solutions, nous lui mettons en place cette interface unique qui lui permet d’accepter tous les moyens de paiement et de proposer à ses clients un large catalogue de services. Donc ils peuvent aller de, du crédit téléphonique au transfert d’argent, euh… à l’assurance mais aussi accepter tous les moyens de Mobile Money qui existent sur le marché.
Emmanuelle Bastide : Ce qui veut dire que pour un client, finalement, il peut aller dans beaucoup plus de points pour faire différentes transactions financières sans être obligé d’aller dans, chez un commerçant parce que lui travaille avec Orange, chez un autre parce que lui travaille avec une autre marque etc. C’est ça, en fait, hein?

Omar Cissé : C’est exactement ça. Parce que ce qui se passe aujourd’hui en Afrique, c’est que, vous verrez beaucoup de points qui affichent toutes les enseignes, d’opérateurs de service…

Emmanuelle Bastide : D’ailleurs, on s’y perd, hein!

Omar Cissé : On s’y perd. Et quand vous vous présentez au niveau de ces points-là,
malheureusement c’est un service qui marche ou deux. Parce que c’est tellement compliqué pour eux de travailler avec tous ces partenaires qu’ils sont obligés, à un moment donné, de se rabattre sur un de ces opérateurs. Et donc là, partout où vous verrez InTouch présente, qui est notre marque, notre solution, c’est que les opérateurs de service qui sont embarqués sont tous disponibles parce que fonctionnent de la même manière sur notre plateforme.

Emmanuelle Bastide : Combien de transactions par jour donc ?

Omar Cissé : Nous faisons aujourd’hui, un peu plus de 60 000 transactions par jours sur le Sénégal. et nous venons juste de lancer la Côte d’Ivoire, le Mali et le Cameroun.
Emmanuelle Bastide : En moyenne quelle somme ?
Omar Cissé : (…) On est sur des paniers moyens d’à peu près 50 euros, (…) par transaction

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