Santé /

Décrire des troubles anxieux : les tocs

B1

Avec cette fiche, vos étudiant(e)s pourront écouter une psychiatre parler des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) les plus fréquents. Ils et elles apprendront ainsi à présenter ces troubles auprès d’un public de non-spécalistes.


Domaine : Santé /

Niveau : B1 /

Préparation au DFP : Oui

Durée : 1h20

Savoir-faire langagier(s) : Présenter les manifestations d’un trouble anxieux

Outils langagiers : Exprimer le but ; Mettre en valeur des informations ; Phonétique : [ks] ou [gz] ?

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Transcription de l'audio

RFI – Le Conseil Santé du 22 août 2024, “Troubles Obsessionnels Compulsifs: quels sont les TOC les plus fréquents ?”, 1’59

Caroline Paré : Docteur Aurélia Schneider, bonjour !

Dr Aurélia Schneider :  Bonjour ! 

Caroline Paré : Vous êtes psychiatre spécialisée en Thérapies Comportementales et Cognitives attachée à l’hôpital de Bicêtre de Paris.

Quels sont les Troubles Obsessionnels Compulsifs les plus fréquents ? 

Dr Aurélia Schneider :  On va dire les Troubles Obsessionnels Compulsifs de lavage et de vérification, ce sont probablement les plus fréquents.

Ils ont été en plus exacerbés par le COVID. Les TOC laveurs se sont vraiment sentis obligés de laver encore plus. Bon, de vérification de portes, vérification de l’eau, de l’électricité pour ne pas créer des incendies, etc., des drames, donc. C’est ceux-là qui sont les plus fréquents.

Caroline Paré : Quel est le rapport entre ces rituels et l’anxiété ?

Dr Aurélia Schneider :  Et bien ces rituels sont sensés, chez le patient, faire diminuer le niveau d’anxiété.

Le TOC est fabriqué de deux éléments distincts : les idées obsédantes et les rituels conjuratoires.

Donc lorsqu’on a une idée obsédante, elle s’infiltre dans notre esprit et on ne peut pas l’empêcher, elle arrive et elle vous envahit, et c’est souvent une idée obsédante de malheur, par exemple, un drame va se produire, un incendie, si je laisse la plaque électrique allumée ou le fer à repasser non débranché, qui s’ensuit d’une compulsion, qui en fait est un rituel conjuratoire que le patient effectue pour que l’anxiété liée à l’idée obsédante diminue, c’est-à-dire qu’en fait l’idée obsédante entraîne forcément de l’angoisse, parce que si vous êtes responsable d’un incendie, vous allez angoisser.

Le rituel conjuratoire, par exemple de vérification, que votre fer est bien débranché, qui fait que vous remontez les escaliers alors que vous êtes déjà presque dans le bus, vous rentrez chez vous, est sensé faire diminuer l’angoisse de par la vérification.

Caroline Paré : Merci Docteur Schneider. Et on se retrouve à 9h10 temps universel. 

 

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