Relations internationales /

Occuper un poste de diplomate

B1B2

Plongez au coeur de la diplomatie française avec vos apprenant(e)s pour qu’ils puissent savoir organiser une passation de poste diplomatique.


Domaine : Relations internationales /

Niveau : B1 / B2 /

Préparation au DFP : Non

Durée : 2-3h

Savoir-faire langagier(s) : Comprendre la carrière d’un diplomate français. Comprendre/rédiger une fiche de poste. Parler de la carrière d’un diplomate. Définir des tâches professionnelles.

Outils langagiers : Grammaire : articuler son discours (synthèse sur les connecteurs logiques). Lexique : les emplois et les lieux de travail d’un diplomate.

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Présentation

Public : Diplomates en activité

Niveau : B1+/B2

Durée : 2-3 heures

Tâche à réaliser : Organiser une passation de poste.

Objectifs communicatifs :
– Comprendre la carrière d’un diplomate français
– Comprendre/rédiger une fiche de poste
– Parler de la carrière d’un diplomate
– Définir des tâches professionnelles

Contenus linguistiques :
– Grammaire : articuler son discours (synthèse sur les connecteurs logiques)
– Lexique : les emplois et les lieux de travail d’un diplomate

Pré-requis :
– Grammaire : les articulateurs du discours, la nominalisation
Objectifs socioculturels : Être diplomate au Ministère des affaires étrangères français

Déroulement de la séquence :
1. Comprendre et parler de la carrière d’un diplomate
2. Comprendre une fiche de poste et définir des tâches professionnelles
3. Tâche finale : Organisez la passation d’un poste de diplomate
– Rédiger une fiche de poste
– Définir des actions à effectuer

Transcription

« Écoute je voulais faire le point avec toi sur trois choses qui sont donc : les crédits
qu’on a récupérés et qu’on doit déléguer à Djakarta pour les projets post-tsunami. »

Alors mon métier, c’est d’être diplomate donc fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères. Il y a plusieurs facettes au métier et plusieurs phases dans le
métier. On travaille au Ministère des Affaires Étrangères donc à Paris et puis on
alterne aussi avec ce qu’on appelle le poste, c’est-à-dire les fonctions dont nos
représentations à l’étranger que ce soit des ambassades ou des consulats. Donc chaque diplomate à vocation à partir entre la moitié et deux tiers de sa carrière à
l’étranger.

« Et puis pour la Chine, donc pour les délégations de crédits à la Chine ».

Ma formation est Sciences po, donc l’Institut d’études politiques que j’ai fait à
Strasbourg. Ensuite, j’ai passé les concours du Ministère des Affaires Étrangères,
ensuite je suis partie trois ans à l’Ambassade de France en Inde, puis je suis partie à
l’Ambassade de France au Portugal, à Lisbonne et je suis revenue depuis deux ans à
Paris. Mon poste à l’heure actuelle c’est chef du bureau Asie-Océanie, à la coordination géographique dans la direction générale de la coopération internationale. Je consulte les communications spécifiques qu’on a entre l’ambassade et l’administration à Paris, qu’on appelle les télégrammes diplomatiques. C’est là que je vois en fait quelles sont les demandes et quels sont les
besoins de nos ambassades et des autres services du ministère. Ensuite, je vois quels
sont les dossiers qu’on doit préparer que ce soit pour une visite du ministre, une visite de mon directeur général à l’étranger par exemple.
J’ai aussi souvent beaucoup des réunions avec les autres services qui traient d’Asie
et d’Océanie au sein du Ministère des Affaires Étrangères.

« La situation à Aceh dans le post-tsunami et comment ça a évolué à l’heure
actuelle. »

Il y a beaucoup de choses que je dois écrire que ce soit des notes, des fiches, de
rapports. Je trouve que le plus c’est de travailler pour mon pays, de le représenter.
On a une palette de métiers qui est assez incroyable, c’est-à-dire que tous les trois
quatre ans, on change de poste. On peut aussi bien faire du politique, que du
consulaire que du montage de projets culturel, développement et autres. Ensuite, on
un énorme avantage qui est qu’on peut aller travailler à l’étranger. Et puis, je trouve
ça fabuleux de rencontrer des gens que ce soit des hommes politiques, des
journalistes, des ONG. C’est quand même un travail, notamment à Paris, c’est un
travail de bureau. Il faut quand même aimer ça. Je pense qu’il faut d’abord aimer
écrire et analyser, c’est une grande partie de la carrière d’un diplomate et puis parler
des langues étrangères. J’aimerais bien approfondir cette voie-là par exemple en
partant en poste et en n’étant pas dans le service politique de l’ambassade, mais
dans le service culturel de coopération.

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